Chasse à l’antilope, avec lance et au guépard dressé

Cel 2016 1 28 Rc I1

Chasse à l’antilope, avec lance et au guépard dressé
Inv. CEL 2016.1.28

Excellent chasseur, plus rapide que le chien et résistant à la chaleur comme au froid, le guépard pouvait attraper la gazelle en pleine course.
À l’époque médiévale, il était présent à l’état sauvage au Proche-Orient, notamment dans la région d’Antioche, dans le nord de la Syrie, dans les déserts de l’actuelle Jordanie et ceux situés à l’Ouest de l’Euphrate, et dans l’actuel Irak.
C’est par la conquête de la Perse, de l’Arménie et de la Syrie que les Mongols ont découvert et adopté la chasse au guépard.
Leur dressage était très particulier : n’ayant pas le flair d’un chien, le guépard chassait à vue et devait être porté sur le terrain à la manière du faucon, c’est-à-dire avec un chaperon. De plus, il était entraîné à grimper à cheval sur ordre, et cela impliquait un dressage long et méthodique, proche là encore des techniques de la fauconnerie.

C’est ce que montre ce tableau : un cavalier poursuit deux saïgas lance à la main ; à son côté le guépard vient de bondir de la croupe du cheval où il se tenait. MUNKHBAT a représenté le félin dans l’instant où ramassé sur lui-même, il va détendre son corps souple pour saisir et terrasser sa proie. Il porte un collier à pointes.

Compétences

Posté le

5 novembre 2020